Dynastie asbl-vzw-VoE

België één - L'union des Belges - Belgien bleibt eins

(Moniteur Belge 19586/96 du 29 août 1996)

Dynastie est une association sans but lucratif apolitique de personnes et/ou d'associations qui, sans rechercher le gain, veulent sans distinction de langue, de race, de religion ou de philosophie, manifester ensemble leur fidélité et leur soutien à la Nation et aux institutions de leur pays.

Particularité et esprit de Dynastie
Elle est semblable aux autres associations patriotiques par l'amour commun qu'elles ont toutes pour la Patrie.  Son caractère propre lui vient de son souci d'être utile à la Dynastie, à la Belgique et à ses citoyens, en rassemblant toutes les associations et toutes les personnes de bonne volonté qui partagent les mêmes aspirations.

But de Dynastie
Elle se veut une force patriotique fidèle au Roi, à la Patrie et à ceux qui l'ont défendue.  Résolument tournée vers l'avenir, elle se remémore le passé pour tirer des leçons de l'histoire.  Elle est attentive à défendre la démocratie, la monarchie constitutionnelle et l'union entre les Belges.

Action de Dynastie
Son utilité ne peut se concevoir que par l'aide généreuse et bénévole que chacun de ses membres apporte à son entourage.  Elle encourage et fait connaître à ses membres toutes les initiatives propices au rassemblement des Belges autour de la Dynastie, que prennent ses différentes Sections.

Direction et composition de Dynastie
Elle est dirigée par un comité national composé des présidents des Sections existant en son sein et de quelques personnes qui servent de liaison entre celles-ci.  Ce comité national est disponible et ouvert à toutes les initiatives constructives, honnêtes et patriotiques des membres et des Sections.  Il peut y avoir une ou plusieurs Sections par localité.  Les Sections se groupent ou sont indépendantes, à leur gré, car elles ne travaillent bien que si elles sont heureuses de leur organisation et de leurs affinités propres.

Qu'attend Dynastie de ses membres?
Leur désir de mettre, en temps opportun, leur bonne volonté au service de la Couronne et de l'unité de la Belgique.  Adhérer à Dynastie, c'est s'engager à respecter l'esprit de Dynastie et être disposé à participer aux frais de fonctionnement de l'association par le biais d'une cotisation annuelle.
Il existe quatre types de cotisations :

1/ la cotisation individuelle de 10 euros (minimum)
2/ la cotisation "ménage" (*) de 15 euros
3/ la cotisation de soutien de 20 euros
4/ la cotisation de membre d'honneur de 25 euros

(*) pour deux membres habitant à la même adresse (avec ou sans lien de parenté) mais un seul journal leur est envoyé

Comment devenir membre de Dynastie?
Il suffit de verser le montant de la cotisation de votre choix au compte 001-4963546-35 de Dynastie national et de mentionner la section à laquelle vous souhaitez appartenir.

Les Sections de Dynastie
Les Sections existant actuellement sont:

- la Section d'Anvers
- la Section du Brabant
- la Section de Charleroi
- la Section de Liège
- la Section de Thudinie
- la Section de Tongres

Dynastie a (déjà) fêté son 10ème anniversaire
Annuellement, tous les membres de Dynastie sont conviés à un banquet organisé par l'une ou l'autre Section.  En 2006, Dynastie fêtait son 10ème anniversaire.  Dix années d'existence, c'était un évènement qui ne pouvait passer inaperçu.  La générosité des membres ayant permis la confection d'un drapeau national, pouvait-il exister un moment plus propice pour son inauguration?  Certes non!  Au terme de nombreuses prospections dans le centre du pays, qui s'avérèrent malheureusement infructueuses le comité national décida d'organiser les activités à Alleur, dans la région liégeoise.
La cérémonie d'inauguration, consistant en une bénédiction du drapeau, eut lieu en l'église Saint-Remy à Alleur.  Elle fut rehaussée par la présence du Comte Patrick d'Udekem d'Acoz qui avait aimablement accepté d'être le parrain du drapeau.  De nombreux porte-drapeaux (27 exactement) nous avaient fait l'honneur de participer à la cérémonie ainsi que de nombreux présidents et membres d'autres associations patriotiques, que nous avons d'ailleurs tous vivement remercié.  A l'issue de la messe, le Comte remit officiellement le drapeau au président national qui le remit à son tour au porte-drapeau national.

Les vaillants porte-drapeaux à l'entrée de l'église St-Remy

La bénédiction du drapeau en présence du parrain le Comte d'Udekem d'Acoz 

Le porte-drapeau national portant le drapeau national qui vient de lui être remis.

Le banquet, quant à lui, fut organisé à quelques cinq cents mètres de l'église, dans les Salons du Beaurevoir.  Cent quarante-deux personnes y ont participé et ont pu déguster un excellent déjeuner.  Au cours du repas, trois convives ont eu l'agréable surprise d'être décorés par le Comte d'Udekem d'Acoz.
A l'issue du repas, chacun s'en est allé, heureux d'avoir passé une journée agréable.

Le Comte d'Udekem d'Acoz (à droite) pendant le banquet

Chère Lectrice, Cher Lecteur,

Chaque sondage d'opinion nous le rapelle : plus de 80% des Belges sont défavorables à toute idée de sécession d'une partie de la Belgique.

Et pourtant !  Les bruits les plus alarmants circulent dans notre pays, entretenus par le discours de quelques médias et de certains hommes politiques.  Confédéralisme, séparatisme, indépendance, approbation d'une constitution séparée, rattachement de la Flandre aux Pays-Bas, de la Wallonie à la France,... semblent figurer au menu des options qui seront, dans les prochains mois, imposées au suffrage de nos élus.

Mais sans doute vous demandez-vous qui nous sommes pour oser vous inviter à réfléchir avec nous sur un sujet d'une importance aussi capitale.

Nous sommes les représentants de Dynastie, une association sans but lucratif strictement apolitique dont les membres sont convaincus que la meilleure façon d'être Bruxellois, Germanophones de Belgique, Flamands ou Wallons, c'est de rester Belges et unis autour d'un même symbole.

Afin d'être ou non confortés dans ce point de vue, nous avons consulté de nombreux spécialistes de l'économie.  Dans leur immense majorité, ceux-ci nous ont montré que, indépendamment de la ruineuse répartition de la dette publique, la séparation de nos régions ne pourrait qu'appauvrir tôt ou tard chacune d'entre elles, même si, sporadiquement, l'une ou l'autre bénéficie d'un mieux-être temporaire.

Par ailleurs, remettre le sort des Flamands (rendus minoritaires ipso facto) entre les mains des "Hollandais", ce serait oublier un peu vite que risquent de refaire surface les griefs administratifs et économiques qui ont jeté le Nord de notre pays dans la révolution de 1830.

Quant à réunir à la France le Sud de la Belgique, cela reviendrait à superposer aux difficultés des Wallons les problèmes français qui sont loin d'être négligeables.

Tant à court qu'à long terme, les Belges ont donc trop à perdre et trop peu à gagner pour entrer dans le complot nationaliste, fomenté au seul profit de quelques intérêts particuliers, politiques ou financiers.

Si, comme nous, vous pensez que votre avenir, celui de votre famille et de votre région passent par l'avenir de la Belgique; si votre sympathie pour nos Souverains (rappelez-vous la place obtenue par le Roi Baudouin lors de l'enquête relative aux plus grands des Belges) ou un simple raisonnement vous induisent, en plus, à croire que la monarchie constitutionnelle est le régime qui, vu le multiculturalisme des Belges, convient le mieux à notre pays, le présent S.O.S. ne vous laissera pas indifférent(e).  Car, que vos intentions de vote aillent au CdH, à Ecolo, au MR, au PS ou à un autre parti démocratique (extrémistes s'abstenir), vous vous sentirez chez vous dans l'association apolitique, non raciste,  non philosophique et non confessionnelle qu'est Dynastie.  Vous nous aideriez, dès à présent, non pas à fermer une fragile barrière de nostalgie ou d'immobilisme mais à élever, en temps opportun, un solide mur de bon sens et de démocratie prospective face aux fanatiques, aux xénophobes, aux opportunistes et aux sots qui s'ingénient à "tiers-mondiser" notre terre où il fait si bon vivre.

Or, pour atteindre son objectif, ce rempart doit se fonder sur une masse considérable d'approbations tangibles.
Vous pouvez contribuer à son élévation en nous envoyant votre accord et celui de vos proches sur le contenu du présent message.  Mieux, vous pouvez créer un effet "boule de neige" en récoltant d'autres approbations.  Il vous suffit pour cela de faire suivre ce blog à vos amis en les invitant à le répandre à leur tour.  Mieux encore, devenez membre de Dynastie.  Toutes les informations que vous pourriez souhaiter à cet égard se trouvent dans le titre "Dynatie? Oui, mais encore" de ce blog.  Et si vous souhaitez en obtenir d'autres, n'hésitez pas à nous le faire savoir par le biais de la rubrique "commentaires" que vous trouverez au bas de cette  page ou encore en nous écrivant à l'adresse dynastiebel@yahoo.fr .

Dans l'espoir que vous n'accepterez pas, par votre silence, de subir anonymement la destruction de notre bien-être commun, nous nous réjouissons de vous lire prochainement et vous prions de croire, chère Lectrice, cher Lecteur, à nos sentiments très cordiaux.

Le Conseil d'Administration

Trois Régions, trois Communautés, six Gouvernements... Un Roi !

Notre pays peut, de prime abord, sembler bien étrange à un observateur extérieur.  Pourtant, malgré la complexité de ses institutions, la Belgique reste, dans son ensemble, très attachée à son drapeau, à son unité et à son Souverain.  Le Roi est le ciment de la Nation.  Il n'est ni flamand, ni bruxellois, ni wallon, ni germanophone, mais belge... et donc tout cela en même temps.

Depuis 1831, nos Souverains ont été intimement liés à la vie et au développement du pays.  Présents pour partager la joie, mais aussi la douleur de leurs concitoyens, nos sept chefs d'Etat ont toujours fait preuve d'abnégation et de dévouement à la Patrie.
Le 9 août 1993, en prêtant serment dans les trois langues nationales devant les Chambres réunies, Albert II devient le sixième roi des Belges.  Manifestement très touché par le décès inopiné de son frère, le roi Albert II assure ainsi la continuité à la tête du pays.  Dans un vaste mouvement populaire, la Nation s'était unie lors du décès de roi Baudouin.  Cette union perdure spontanément lors de l'avènement d'Albert II.  Comme ils l'étaient sous le règne du roi Baudouin, l'emploi, la cohésion nationale et la traite des êtres humains restent au centre des préoccupations royales.  Mais les Souverains apportent une dimension nouvelle, proche de leur sensibilité propre.  Ainsi, le couple royal n'hésite pas à s'investir personnellement lorsque la Belgique est touchée dans son coeur.  Le drame de Julie, Mélissa, Ann et Eefje a aussi meurtri Albert II et Paola.  En octobre 1996, ils président une table ronde qui rassemble les parents des victimes et les décideurs politiques, judiciaires et administratifs.  Le message du couple royal est très clair : plus jamais çà !  En devenant présidente d'honneur de Child Focus, la Reine s'engage clairement.  Lors de leur passage en Belgique, elle fait découvrir l'institution aux reines de Suède et de Jordanie ainsi qu'à d'autres personnalités, participant de la sorte au rayonnement international de Child Focus et à l'action de notre pays dans ce domaine.  Par l'intermédiaire de son secrétariat et de ses Oeuvres, la reine Paola aide les citoyens en détresse qui font appel à elle en dernier recours.  Le secrétariat social de la Reine répond ainsi au très nombreux courrier de personnes en difficulté.

Un accent économique et social

L'enseignement, la recherche scientifique, les nouvelles technologies, gages de l'avenir du pays, sont autant de domaines qui reçoivent leur part d'attention royale.  En matière d'emploi, Albert II s'inscrit dans la continuité des ambitions du roi Baudouin.  Vu son engagement, pendant plus de 30 ans, comme président d'honneur de l'office belge du Commerce extérieur, il reste très intéressé par ce domaine. De cette époque, où il a dirigé une centaine de missions internationales, le Roi garde un vaste carnet d'adresses dans le monde du travail belge et international.  Les régions touchées économiquement, comme le Hainaut ou le Limbourg, font également partie des préoccupations des Souverains.  Régulièrement, le couple royal se rend dans l'une ou l'autre commune du Royaume pour y rencontrer les acteurs de tous les secteurs et converser avec les habitants.  Une autre façon de garder le contact avec la Belgique profonde, car si nos Souverains fréquentent les grands de ce monde, le Roi est également à l'aise en dégustant des caricoles au coin d'une rue, lors d'une fête populaire à Bruxelles.  Cette proximité des Souverains avec les Belges a trouvé son point d'orgue lors des cérémonies des dix ans de règne en juillet 2003.  Emotion, simplicité et joie ont marqué l'événement.  Le Roi a ainsi donné le signal de départ d'une parade à moto.  Il a également adressé un message impromptu au public venant applaudir un spectacle musical clôturant les festivités.  Ce jour-là, Albert II est devenu "le roi des coeurs".

Et l'Europe...

La fin du vingtième siècle est marquée par l'avènement d'un projet ambitieux, la création d'une Europe unie.  Le Roi, Européen convaincu, s'est rendu dans certains pays candidats (Pologne, République tchèque, Hongrie, Bulgarie,etc.).  Lors de nombreux discours, le Souverain en appelle à une Belgique multiculturelle, exemple concret de l'Europe du futur.  Il y évoque également des initiatives européennes du Gouvernement.  Très concrètement, lors de la clôture de la présidence de l'Union européenne en décembre 2001, les Souverains n'ont pas hésité à mettre le château de Laeken à la disposition du pays pour la réunion des chefs d'Etat et du Gouvernement.  Les palais royaux font d'ailleurs partie de notre patrimoine.  Reconstruits sous Léopold II, ils doivent rester une image vivante de la Belgique et garder leur aspect prestigieux tout en devenant plus fonctionnels.  Des travaux de modernisation y ont été entamés, sous la supervision de la Reine.  Plusieurs oeuvres d'artistes belges contemporains ont été définitivement intégrées au palais royal de Bruxelles.  Cette attention pour la culture, souvent présente dans les allocutions royales, s'est également traduite par l'anoblissement d'artistes et de scientifiques ayant contribué au rayonnement de la Belgique.  Comme Commandant en Chef des Forces armées, le Roi participe à certaines activités militaires tant sur le plan national qu'international.  Dès le début de son règne, Albert II a saisi l'occasion de rencontrer, à maintes reprises, du personnel militaire et civil des Forces armées.  Il s'est aussi rendu au Kosovo et en Macédoine pour apporter son soutien aux militaires en opération de la paix, il a visité le siège de l'OTAN, du SHAPE et de l'Eurocorps.  Albert II est régulièrement informé des profondes restructurations qui marquent la Défense et, récemment, il a reçu le colonel aviateur Franck De Winne peu après son extraordinaire voyage dans l'espace.

Dix ans... Déjà ?

En dix ans de règne, les Souverains ont imprimé leur style propre, celui de la convivialité et de la proximité.  Un style marqué par le souci du détail lors d'activités officielles, mais surtout par l'écoute et le respect pour l'autre quels que soient son rang et ses responsabilités.  Ils se sont impliqués dans tous les événements importants du pays.  Image de la Belgique, ils n'hésitent pas à se rapprocher des habitants.  Les éclats de rires royaux sont fréquents; les conversations à bâton rompu, au hasard d'une rencontre, sont légion. Les Souverains veulent, avant tout, sentir la réalité des choses et aller à la rencontre des Belges.

(Extrait du trimestriel "Dynastie" n°8 de 2006)